«Discours du roi» - Du bonbon historique, 7/10
Chers amis, après moultes réflexions, voici le retour de mon blog!
Je vais tenter d'écrire chaque jour. Humeurs, critiques artistiques, comme avant!
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Évidemment, les vacances sont l'occasion de renouer avec le cinéma, surtout à Noël, où la flopée des films oscarisables envahit nos écrans.
J'ai vu quatre films, et je commence par celui que je viens tout juste de voir, The King's Speech.
Il s'agit d'un film tout ce qu'il y a de plus classique. Colin Firth joue le rôle du futur roi George VI, un bègue qui suivra des cours de diction avec un professeur hors-normes (Geoffrey Rush). Les enjeux de la monarchie de l'époque, avec Wallis Simpson (la Lady Di des années 1930, une véritable fouteuse de trouble), Hitler et tout le drame d'avant la Deuxième Guerre mondiale servent de trame de fond.
Un scénario très simple qui donne lieu à d'excellents dialogues, pas assez nombreux à mon goût, entre les deux protagonistes. L'histoire décolle véritablement après 30 minutes, et les difficultés émotives du futur roi se dessinent clairement.
Bien qu'il ne révolutionne rien sur le plan cinématographique, le film constitue un très bon divertissement, avec des performances d'acteurs exceptionnelles et une reconstitution d'époque tout à fait juste.
La scène finale, où le roi doit finalement livrer le discours de sa vie, qui est rien de moins que la déclaration de guerre de son pays, constitue un moment fort où on a su éviter le pleurnichage et l'apitoiement. Quelques plans de caméra particulièrement forts réussissent à nous faire saisir le désarroi d'une Angleterre qui entre en guerre pour la deuxième fois en 20 ans.
À voir.